Co-construction d’une cabane-abri en bois de cagettes
- Ateliers, Rencontre
Campagne de sensibilisation au droit au logement.
Contexte :
Rien de tel que de terminer sa journée de travail ou sa balade du week-end en rentrant et en se posant chez-soi. S’y délester de ses souliers, sacs et tous ses tracas. Plonger dans l’intimité du foyer, se poser, s’y ressourcer, cocooner.
On comprend facilement que le logement constitue l’un des besoins essentiels élémentaires de tout être humain, comme se nourrir et se vêtir. Et que par voie de conséquence, le droit au logement est un droit fondamental, inscrit dans tant de déclarations, conventions, traités ou pactes internationaux, nationaux ou régionaux.
Car lorsque ce droit vient à être bafoué, c’est toute la dignité de la personne qui en est atteinte !
Et pourtant ? Tant de personnes n’y ont pas accès.
En Belgique, les discriminations dans l’accès au logement sont une réalité, pour les personnes d’origine étrangère, les couples homosexuels mais aussi pour les locataires aux faibles revenus.
Les loyers sur le marché privé ont fortement augmenté, la qualité n’est pas toujours de mise, voire l’insalubrité effective… Sous le couvert du droit à la propriété, certains bailleurs laissent certaines habitations vides ou à l’abandon, d’autres spéculent sur le marché de l’immobilier ou se transforment en marchands de sommeil.
Au regard des listes d’attente des logements sociaux, il est difficile d’affirmer que la situation du marché public est meilleure.
Comment certaines personnes se retrouvent-elles sans authentique chez-soi parce qu’en situation de non-logement ou de mal-logement ? ( dormir à l’extérieur, être hébergé.e chez un proche, dans un squat, un centre d’hébergement d’urgence, un hébergement de transit ou dans une maison d’accueil).
Pourquoi notre langage les stigmatise sous des vocables réducteurs qui les déshumanisent en tant que « sdf » ou « précaires » ?
Et si nous les écoutions pour qu’ils.elles nous expliquent leurs histoires, en tant qu’IMMENSE ! (acronyme de Individu dans une « Merde Matérielle Énorme mais Non Sans Exigences » par le Syndicat des immenses).
Comment parvenir à enrayer le phénomène d’exclusion dans l’accès au logement ?
Le logement ne devrait-il pas être un sujet politique, une question collective, un droit de première nécessité que nous pourrions garantir à toustes ?
Cet article met en avant des contenus pédagogiques.